LE CANADA REMPORTE UNE MÉDAILLE DE BRONZE LE PREMIER JOUR DU CHAMPIONNAT DU MONDE DE CYCLISME SUR PISTE | Cycling Canada Cyclisme

LE CANADA REMPORTE UNE MÉDAILLE DE BRONZE LE PREMIER JOUR DU CHAMPIONNAT DU MONDE DE CYCLISME SUR PISTE

Les pistards canadiens ont une dernière chance de se qualifier pour les Jeux de Rio 2016

(Ottawa, ON – le 25 février 2016) Le Canada a remporté sa première médaille mercredi, lors de la première journée des Championnats du monde de cyclisme sur piste de 2016 qui se déroulent à Londres, en Grande-Bretagne. C’est Annie Foreman-Mackey, de Kingston en Ontario, qui a remporté la médaille de bronze à la poursuite individuelle féminine. Foreman-Mackey participe à ses premiers championnats du monde, et c’est la première fois qu’elle participait à une épreuve de poursuite individuelle sur le plan international.

La coureuse de 24 ans s’est jointe au programme de poursuite par équipes l’an dernier, et on l’a sélectionnée au sein de l’équipe canadienne aux Championnats du monde à titre de membre potentielle de l’équipe de poursuite féminine. Mais comme elle n’a pas été intégrée à l’équipe de poursuite, elle s’est inscrite à la place à la poursuite individuelle sur 3000 mètres. Foreman-Mackey s’est qualifiée avec le troisième temps, et elle a affronté l’Américaine Ruth Winder dans la finale pour l’attribution de la médaille de bronze, battant Winder de 3,847 secondes pour ainsi remporter la médaille de bronze.

«C’est très excitant» a admis Foreman-Mackey. «Nous avons abordé ces Championnats du monde en mettant beaucoup l’accent sur la poursuite par équipes. Nous nous sommes beaucoup entraînées, par conséquent c’était fantastique de voir tout ce travail se concrétiser. Je suis vraiment très enthousiaste. C’était une énorme surprise, et je suis extrêmement contente de ce résultat. J’avais déjà participé à une poursuite individuelle aux Championnats panaméricains, mais à part ça, c’est la plus grande course à laquelle j’ai participé.»

«Je me suis inscrite au programme national l’an dernier autour du mois de novembre ou décembre, et j’ai progressivement intégré l’alignement. L’équipe grossit et s’améliore constamment, et je pense que nous avons beaucoup de momentum. J’ai très hâte d’aller encourager mes coéquipières au cours des prochains jours.»

Dans les autres épreuves au programme, le duo féminin canadien de sprint par équipes constitué de Kate O’Brien et de Monique Sullivan s’est qualifié à la neuvième place, après un faux départ. Malheureusement, ce résultat ne les a pas qualifiées pour la ronde des médailles, mais elles ont battu leurs rivales des Amériques, les Colombiennes (11e) et les Mexicaines (12e), ce qui a assuré une place de quota au Canada pour les Jeux olympiques de Rio au mois d’août prochain.

«À ces Championnats du monde, notre objectif a toujours été de viser la course du mois d’août à Rio… à cette petite compétition qu’on appelle les Jeux olympiques!!» a expliqué O’Brien. «Mais nous avons amorcé la course après avoir été à la chasse aux points contre les Colombiennes et les Mexicaines pendant toute la période de qualification, et ce n’est seulement qu’après la dernière épreuve de la Coupe du monde [à Hong Kong] que nous avons réussi à passer en tête. C’était en quelque sorte du luxe, mais nous savions que nous devions quand même donner le meilleur de nous-mêmes. C’était bon de savoir que nous avions besoin de réaliser une course solide, mais que même si nous ne parvenions pas à réussir notre meilleure course nous pourrions quand même nous qualifier.»

«C’est un peu irréel en fait [de se qualifier pour Rio], je pense que je n’ai pas encore bien réalisé ce qui nous arrive! Le chemin a été très long, grappiller tous ces points course après course … et maintenant, nous avons atteint notre objectif final.»

Erin Hartwell, entraîneur national de vitesse, a déclaré : «Nous avions comme objectif de nous placer parmi les huit premières, mais aux Championnats du monde, tout le monde est à son meilleur. Nous avons encore une marge de progression. Les filles ont été sur des charbons ardents pendant les dernières épreuves de la Coupe du monde, endurant une pression parfois insoutenable, à la recherche des points de qualification olympique. Avant [l’épreuve de la Coupe du monde de] Hong Kong, nous avions encore 17 points de retard sur la Colombie pour la dernière place de quota olympique. Alors notre objectif ici était de «finir le travail» et c’est exactement ce que nous avons fait. Après le faux départ, j’ai bien vu que Monique avait adopté une attitude un peu plus conservatrice, et qu’elle attendait le signal du starter. Cela nous a fait perdre environ deux dixièmes de seconde, mais en réalité il y avait encore quatre ou cinq dixièmes entre nous et la huitième place, donc dans l’ensemble je suis très satisfait que nous ayons réussi à solidifier notre position olympique.»

L’équipe canadienne masculine de poursuite par équipes a eu des problèmes techniques lors de sa ronde de qualification, si bien qu’elle a terminé 12e et ne s’est pas qualifiée pour le tour suivant. À mi-chemin de cette course de 4000 mètres, un petit cafouillage dans un des coins de la piste a forcé Ed Veal, notre quatrième coureur, a faire un écart pour éviter la chute, si bien que son cale-pied s’est défait et que l’équipe canadienne a dû terminer la course avec trois coureurs seulement.

Ian Melvin, l’entraîneur d’endurance de l’équipe masculine, a analysé la course comme suit : «Ça a été tout un défi pour les gars aujourd’hui, mais je pense que nous oublions parfois que les membres de notre programme n’ont pas encore beaucoup d’expérience. Nous n’avons fait que quelques courses ensemble, alors nous apprenons beaucoup à chaque fois que nous faisons une nouvelle course. Sur le plan physique, les gars étaient en très bonne condition, mais malheureusement nous avons eu quelques problèmes techniques. Nous avons été un peu trop vite pendant les 1500 premiers mètres, si bien que nous avons payé cet effort aux alentours des 2500 mètres.»

«Et c’est alors que nous avons subi une petite secousse à la sortie du virage 2, et cela nous a coûté un de nos coureurs. Mais nous allons tirer les leçons de cette expérience et continuer à progresser. Par conséquent, je suis très fier de tous les gars, et nous allons revenir encore plus forts à l’amorce de la prochaine saison de Coupe du monde.»

«L’an dernier, nous ne nous étions pas qualifiés pour les Championnats du monde, et nous avions terminé la saison de Coupe du monde à la 17e place. Cette saison, nous avons progressé de cinq places, et nous avons battu toutes les autres équipes des Amériques. Nous commençons à rivaliser avec beaucoup d’équipes, par conséquent il y a beaucoup de points positifs à retenir.»