MOLNAR SE CLASSE CINQUIÈME LE PREMIER JOUR DES JEUX PARALYMPIQUES | Cycling Canada Cyclisme

MOLNAR SE CLASSE CINQUIÈME LE PREMIER JOUR DES JEUX PARALYMPIQUES

Rio, BRA – le 8 septembre 2016) Lors de la première journée de la compétition de cyclisme des Jeux paralympiques, jeudi à Rio de Janeiro, les Canadiens participaient à trois épreuves, Marie-Claude Molnar, de Lemoyne au Québec, obtenant le meilleur résultat avec une cinquième place à la poursuite individuelle féminine C4.

Molnar a affronté lors de la ronde éliminatoire la championne du monde en titre et future gagnante de l’épreuve, l’Américaine Shawn Morelli. Molnar a réalisé un temps de 4 minutes et 8,452 secondes pour parcourir les 3 000 mètres, ce qui lui a donné la cinquième place, manquant de très peu de réussir un chrono parmi les quatre premières qui lui aurait permis de participer à la ronde des médailles.

Mais Molnar était satisfaite de son temps : «C’est vraiment ce que je voulais, à savoir courir avec la championne du monde, Shawn Morelli. Elle est réellement meilleure que toutes les autres, et cela m’a très motivée pour la course. Réussir un temps de quatre minutes et 8 secondes était un objectif personnel, et je l’ai maintenant atteint. J’ai vraiment fait ce que j’avais à faire : je m’en suis tenue à mon plan initial, et j’ai réalisé des temps constants à chaque tour, donc je suis très contente.»

À la poursuite individuelle féminine C5 sur 3 000 mètres, Nicole Clermont, de Laval au Québec, s’est classée neuvième de la ronde éliminatoire dans un temps de 4 minutes et 8,557 secondes, ce qui ne lui a pas permis de se qualifier pour la ronde des médailles. La Britannique Sarah Storey a remporté la médaille d’or en battant le record du monde dans un temps de trois minutes et 31,394 secondes.

«Mon objectif était de réaliser un temps de 4:06, mais j’ai réussi 4:08» a précisé Clermont, qui ajoute : «Je suis partie un peu trop vite, une seconde trop vite dans mon premier tour. Comme je ne fais pas beaucoup de cyclisme sur piste, c’est difficile pour moi de savoir quel est le meilleur rythme pour un tour de 19,5 secondes. Alors je n’avais pas beaucoup de latitude, et ce premier tour m’a tuée! Mais j’ai réussi à être ici, et à 55 ans, j’ai couru sur la piste aux Jeux paralympiques de Rio! C’était vraiment important pour moi aujourd’hui de partager mon expérience avec tous les élèves de l’école où je travaille. Mon aventure ici est vraiment importante, parce que je veux être un modèle pour ces jeunes. Si je réussis à partager le plus possible de mon expérience avec eux, c’est mission accomplie pour moi. Ce n’est pas facile d’être étudiant, on passe par des périodes difficiles, mais je pense que je peux donner un bon exemple de persévérance, et quand nous dépassons nos limites, c’est le meilleur exemple que nous pouvons donner. Je suis la directrice d’école la plus heureuse du monde!»

Et la troisième épreuve dans laquelle il y avait des participants canadiens jeudi était la poursuite en tandem masculin sur 4 000 mètres, et notre duo composé de Daniel Chalifour (Ste-Thérèse, Québec) et de son pilote Jean-Michel Lachance (Québec, Québec) s’est classé à la neuvième place de la ronde de qualification, dans un temps de quatre minutes et 24,129 secondes. Chalifour et Lachance ne se sont donc pas qualifiés pour la ronde des médailles, et ce sont les Britanniques Steve Bate et son pilote Adam Duggleby qui ont remporté la médaille d’or après avoir établi une nouvelle marque mondiale dans un temps de quatre minutes et 8,146 secondes lors de la séance de qualifications.

«C’était extrêmement rapide» a analysé Chalifour, qui poursuit : «Comme nous courions dans la neuvième vague, nous avions une très bonne idée du temps qu’il faudrait réaliser pour atteindre la ronde des médailles. Nous avons commencé fort, et au cours des premiers tours nous avons maintenu le rythme nécessaire pour nous qualifier, mais malheureusement c’était un peu trop vite pour nous et nous n’avons pas pu maintenir ce rythme pendant les 4 000 mètres. Si nous étions partis un peu moins vite, nous aurions probablement pu réussir un temps de quatre minutes et 17 secondes, mais nous savions que cela ne serait pas suffisant pour nous qualifier pour la ronde des médailles, alors nous avons tout donné dès le début. En bout de ligne, six équipes ont réussi des temps de quatre minutes et 14 secondes ou moins. Je n’ai jamais vu ça dans notre catégorie!»

Son pilote Jean-Michel Lachance a ajouté : «C’est une grosse déception. Nous avions mis toutes nos énergies dans cette poursuite. Nous n’avons pas réussi à livrer ce que nous voulions livrer. Mais la pression sera moins grande pour les épreuves de route à venir. Nous pourrons jouer sur le plan tactique pour nous démarquer des autres.»